suite sur le congrès cfmtc
hello
juste pour féliciter ce nouveau site ambitieux, belle vitrine pour toi et la médecine chinoise et reprendre ton dernier commentaire sur le sujet congrès cfmtc que je n’avais pas encore lu.
Excellente idée que la fusion de toutes les fédé, y compris l’osmc,
finalement nous aurions une bien meilleure crédibilité, mais tout cela n’est qu’une question de personne et de dialogue entre quelques personne.
Moi je ne connais ni n’est jamais rencontré de responsable de fede, je suis en province, à la campagne mais je ne manquerais pas en tant que membre de l’une d’elle d’exprimer cette idée, le jour où ça se présentera.
ciao
Fidusien,
Tu es persévérant. C’est une bonne qualité pour pratiquer la médecine chinoise.
Même si tu es dans ta campagne, isolé, tu peux changer le monde. Donc, si tu penses que l’action des fédérations y compris celle de l’osmc est insuffisante : BOUSCULE-LES ! C’est ton droit, tu as la légitimité. Ton avenir t’appartient. Si tous les praticiens se réveillaient, prenaient conscience de leur danger, du fait que ces fédérations les manipulent, et s’ils mettaient la pression sur ces fédérations, alors les choses avanceraient sérieusement.
Que faire ? Durant ce congrès interpelles publiquement les responsables de ces organismes et demande leur pourquoi, ils ne disparaissent pas (ufpmtc, fnmtc, creat, siattec…) au bénéfice d’une unique et seule vraie confédération. Tout ce beau monde disparaît pour créer une vraie force unie. Ils ne peuvent plus prôner l’unité et finalement ne pas créer cette unité : CONCRETEMENT, VERITABLEMENT. Il faut arrêter de baratiner, il faut agir.
Et ensuite, écoute leur réponse, regarde leur visage quand ils te parlent. Et si tu es fait pour être praticien, tu y verras des choses. Quand tu auras perdu tes illusions sur leurs vraies motivations, reviens nous en parler. Car tout ça est essentiel, essentiel pour notre avenir. Il faut en discuter.
Tu dois savoir qu’une majorité de ces responsables disent de manière officieuse qu’il ne faut pas que notre profession soit reconnue, que c’est une mauvaise chose pour les praticiens… D’autres irresponsables disent que notre reconnaissance viendra d’elle-même, qu’elle s’imposera toute seule. NON-AGIR. Wooaaa ! En Italie aussi, ils ont appliqué le non-agir, et définitivement les non-médecins sont exclus de la profession. Non-agir, Ôooooommm !
Personnellement, et c’est pour cela que je me suis rangé auprès de l’osmc, je pense qu’il est temps que les praticiens de médecine chinoise trouvent leur place dans la société, dans l’intérêt de tous : patients, système de santé français, praticiens, écoles, responsables de la profession.
J’ai lu ailleurs que l’Omsc avait refusé de participer à des tables rondes de ces fédérations.
Où avez-vous lu cela ??? Qui dit cela ? Il faut citer la source.
Il y a eu une grande rencontre et l’osmc y a participé. L’osmc a été présente à la table ronde qui a réunit les 5 principaux acteurs de la profession. Si on a dit le contraire, c’est un mensonge. Un de plus.
En revanche, l’osmc ne peut pas participer à l’organisation d’un diplôme national parce que 1- elle n’est pas une école, ni une association/fédération d’écoles et son but est de défendre les praticiens et se battre pour la reconnaissance de la profession. 2- il n’est pas légal en France de créer un diplôme qui n’a pas de reconnaissance officielle. C’est un délit. Or, l’osmc voudrait rester dans les clous pour défendre les intérêts de cette profession naissante.
En revanche, l’osmc à présenter au ministère de la santé un livre blanc sur la nécessité de régulariser la profession avec un projet de loi, première étape obligatoire pour qu’une profession soit reconnue. L’osmc a associer toutes les fédérations pour en faire profiter toute la profession. Il est à noter que la FNMTC est la seule fédé qui a refusé. Et personnellement, je trouve cela heureux.
J’ai surtout l’impression que le refus du dialogue se trouve un peu à tous les niveaux.
En tout cas, il n’y a pas refus de dialogue de la part de l’osmc. Vous n’imaginez pas tout ce qui a été fait par ce syndicat pour faire avancer les choses à l’intérieur et à l’extérieur de la profession… Vous ne devriez pas écouter les bruits de caniveaux. Élevez votre regard et allez rencontrer les femmes et les gars de l’osmc, vous comprendrez vite qu’ils sont comme vous et qu’ils œuvrent pour vous.
Un détail fondamental : je ne suis pas l’osmc, j’ai été un fondateur et aujourd’hui je ne participe qu’en tant qu’expert sur des points techniques. Ma place n’est pas dans les syndicats, fédérations et autres CONfédération. Je rendrai davantage de service à la profession à faire ce pour quoi je suis fait : soigner, chercher, enseigner. Je suis l’un des rares français à pouvoir faire de la recherche sérieusement dans le chinois moderne et ancien et retransmettre le résultat de cette recherche à mes confrères pour les faire avancer. Chacun à sa place.
“il n’est pas légal en France de créer un diplôme qui n’a pas de reconnaissance officielle. C’est un délit”.
Je n’ai trouvé aucune référence juridique le confirmant par contre la législation distingue plusieurs catégories de diplômes :
- nationaux (système LMD)
- d’état (comme son nom l’indique la validité est reconnue par l’état)
- d’universités (délivrés par les universités et n’entrant pas dans la catégorie des diplomes nationaux)
- d’établissements (publics ou privés)
La reconnaissance officielle d’un diplôme est liée à l’inscription dudit dipôme sur le “répertoire national des certifications professionnels”. Le fait qu’il n’y figure pas à des conséquences sur plusieurs points :
- aucune validité sur le marché du travail
- aucune possiblité d’obtenir une équivalence (UV, UC, etc..) dans le cadre de poursuite d’étude à l’université
- aucune reconnaissance pour obtenir une VAE
En clair, ces diplômes ne donnent aucun droit et aucun avantage si ce n’est qu’une sorte “faire-valoir personnel” mais est-ce que ça constitue pour autant un délit ?
(je ne parle pas du problème d’exercice illégale de la médecine qui est autre chose)
“il n’est pas légal en France de créer un diplôme qui n’a pas de reconnaissance officielle. C’est un délit”.
Je n’ai trouvé aucune référence juridique le confirmant par contre la législation distingue plusieurs catégories de diplômes
Oui, je voulais dire qu’il était illégal de créer un diplôme dit « National » ; L’information vient d’un avocat spécialisé dans ce domaine ; et c’est à priori très mal vu par l’état qu’un organisme donne un diplôme sans son contrôle.
En clair, ces diplômes ne donnent aucun droit et aucun avantage si ce n’est qu’une sorte “faire-valoir personnel” mais est-ce que ça constitue pour autant un délit ?
Pour le praticien, pour l’étudiant, c’est bien, ça sert d’anxiolytique. Mais pour l’organisme qui organise ce diplôme, ça le déconsidère auprès de l’état. L’état n’aime pas que l’on se substitue à lui. La seule chose qu’on fait les fédérations, c’est « un diplôme national » (bien oui, c’est dans l’intérêt des écoles de donner l’impression que cela débouche sur quelque chose de sérieux). Pendnat 20 ans ces fédérations ont dit que la reconnaissance passait par un diplôme national. Or, c’est faux, c’est faux, c’est faux. Une tromperie de plus. Il y a plusieurs choses à faire pour que notre profession soit reconnue mais surtout pas se substituer au rôle de l’état… Si les cadres de ces fédérations avaient vraiment fait l’effort de savoir ce qu’il faut faire pour avoir une chance que notre profession soit acceptée et reconnue, alors ils organiseraient autrement les choses.
Effectivement, le qualificatif “national” reste pour le moins ambigu. Peut être que le terme “certificat fédéral” serait plus juste, c’est en tout cas, le choix qu’à fait une fédération de shiatsu.
De toute façon, je ne suis pas juriste non plus, juste porteur de quelques questions (existentielles).