les diplômes français ne sont reconnus nulle part a ma connaissance
le niveau est simplement trop bas .........
le problème est que la pratique n’étant pas reconnue on ne peut pas avoir les mêmes exigences que dans les pays comme la suisse
sinon on allonge les formations et on fait exploser les couts sans rien de serieux derrière autre qu’une vie de hors la loi ou d’ expatrié
Certes, mais à choisir, je préfère nettement le statut d’expatrié à celui de hors-la-loi… Je n’ai pas spécialement l’envie de partir vivre ailleurs, mais j’avoue que je préfère investir mon argent dans l’ouverture d’un cabinet qui ne risque pas de fermer du jour au lendemain sous prétexte que les instances auraient découvert que je fais partie de l’ordre des MDPHMTC (Méchants et Diaboliques Praticiens Hérétiques de MTC). C’est sûr, le nec plus ultra serait que la MTC soit reconnue et réglementée en France, mais tant que ce n’est pas le cas, ben… de deux maux, il faut choisir le moindre…
Du coup, si la MTC est réglementée en Belgique et en Suisse, même si un diplôme français ne suffit pas, il doit bien exister des examens à passer pour obtenir une espèce d’équivalence de niveau, non?
Il semble de toutes manières certain qu’après la formation de base de 6 ans, il soit plus que nécessaire de continuer à se former autant que possible, donc autant joindre l’utile à l’agréable, non?
c’est sur une question de choix
en ce qui me concerne même si la suisse est pas très loin je nai pas envie de m’expatrier ....
pour l’aspect formation de toute façon la médecine chinoise c’est étudiant a vie .........
ce que je trouve moins drole c’est que la différence de niveau ne se fait pas tellement sur l’aspect médecine chinoise mais sur l’aspect médecine occidentale ......
bien sur de toute façon si un jour elle est reconnue enfrance on y aura droit aussi
J’ai assez peu de temps pour participer à cette discussion mais j’ai envie de vous dire :
Il n’y a pas de chasse aux sorcières ; c’est faux. Ce n’est qu’une très faible minorité qui est embêtée aujourd’hui. Et réfléchissez deux minutes : c’est normal que les médecins, avec leur formation, dans notre société avec ces croyances spécifiques, aient un doute sur une méthode peu connue qui semble d’un autre âge.
C’est à nous collectivement d’expliquer à ces professionnels que nous pouvons être utile à la santé publique, que nous pouvons aider la médecine conventionnelle, que nous pouvons être un complément comme les kinés, les ostéos, les sages-femmes, etc. peuvent l’être.
Depuis 20 ans les fédérations ne font rien pour expliquer ce qu’est la médecine chinoise, ce qu’elle peut apporter à notre société. Au lieu de cela, le discours officieux est de ne rien faire, de faire les morts, et de critiquer la reconnaissance des ostéopathes en véhiculant des mensonges sur les effets de cette reconnaissance. La réalité c’est que plus aucun ostéopathe n’est poursuivi pour exercice illégal, qu’ils ne payent pas la TVA (c’est ce qui permettrait de vivre normalement à tous les praticiens débutants), et que beaucoup travaillent avec des médecins. Les médecins n’ont pas vu une chute de leur activité ni leur pouvoir, ni leur prestige.
Bref, à nous de monter en compétence, à être efficace, prouver que nous sommes des praticiens de santé valables. Les praticiens doivent s’unir pour communiquer avec la presse, les médias, les médecins pour bien faire comprendre que nous avons notre place dans la société et que tout le monde y serait gagnant.
Le combat ne sera pas facile, bien évidemment, mais s’il avait commencé il y 20 ans, aujourd’hui nous n’aurions une meilleure perception de notre art dans la société.
Et puis comment se fait-il qu’il y a tant de praticiens que se plaignent du service calamiteux de la FNMTC et qui restent dans ce groupement qui défend que les intérêts des écoles qui adhèrent ? Comment peut-on encore croire que leur diplôme national est reconnu ????? Réveillez-vous et unissez-vous pour changer votre avenir.
philippe
bien sur mais il y a d’autres aspects a prendre en compte
l’aspect ” santé publique ” du débat n’est que pure hypocrisie sociale la simple observation de ce qui se passe ailleurs suffit a y mettre fin
(ce qui ne change rien au fait que dans l’intérêt de tous et de chacun on doive être les meilleurs praticiens possibles )
les obstacles sont sociaux et financiers
financiers parce qu’ en france ce sont les lobbys pharmaceutiques qui contrôlent la politique de santé ( et comme ils arrosent a droite et a gauche ce n’est pas prêt de changer )
sociaux parcequ’il y a une très forte conscience de classe chez les médecins qui d’une part ne supportent pas de voir des va nu pieds faire le métier qu’eux ( qui sont une élite ) et d’autre part n’aiment pas non plus qu’on vienne manger la soupe dans leur assiette
c’est en grande partie là que le combat va se jouer
Je suis d’accord, ne rien faire n’est guère une solution viable. Faisons alors, mais quoi au juste? Se former pour devenir de très bons praticiens, soit. Sauf qu’à priori dans le cas de ceux ayant été condamnés par la loi, il semblerait que personne ne se soit embarrassé de vérifier s’il s’agissait de bons praticiens ou non, ils sont attrapés, ils sont condamnés.
Expliquer à ces professionnels que nous pouvons être utiles? Certes, mais concrètement, comment? Un livre blanc a été transmit, c’est une excellente chose, mais à titre personnel, comment chacun peut-il faire avancer la chose, à partir du moment où quel que soit son niveau, le praticien ne mise que sur sa chance pour exister? Qu’il soit le meilleur acupuncteur de ce siècle ne change rien: il n’a pas le droit d’exercer l’acupuncture, et la loi ne cherche pas plus loin que cela.
Qu’on se comprenne bien: je ne refuse pas le “combat”. Seulement j’ai besoin de savoir avec quelles armes combattre, d’autres armes que la chance ou le talent au poker.
Vous dites qu’en fait, une très faible minorité de praticiens sont inquiétés, je suis prêt à vous croire, mais quand il est annoncé rien que dans ce thread qu’en 2011, environs 50 praticiens juste dans la région Rhones-Alpes ont été attrapés, je trouve ça absolument énorme personnellement…
De plus, sans vouloir rechercher d’effet psychologique de type placebo, j’avoue qu’il serait rassurant de l’entendre, cette majorité, nous dire “oh vous savez, moi je pratique depuis 20 ans en France, jamais eu de soucis!”, ou même encore mieux! “Oui j’ai eu affaire à la justice, et j’ai pu m’en sortir, je peux continuer à pratiquer dans mon cabinet”, or là, nous n’avons que les témoignages terribles de ceux qui ont du renoncer à tout et faire faillite parce que… ben pas de chance.
J’ai peut-être mal cherché, c’est même très possible, mais pour l’instant les divers témoignages ne laisse pas une grande place au positivisme (je me rappelle sur l’ancien forum, les tribulations de Chevaucher le Dragon, qui quand-même font plus penser à une chasse aux sorcières mêlée d’acharnement qu’à un malentendu ou un manque de talent du praticien…).
en france ce sont les lobbys pharmaceutiques qui contrôlent la politique de santé ( et comme ils arrosent a droite et a gauche ce n’est pas prêt de changer )
sociaux parcequ’il y a une très forte conscience de classe chez les médecins qui d’une part ne supportent pas de voir des va nu pieds faire le métier qu’eux ( qui sont une élite ) et d’autre part n’aiment pas non plus qu’on vienne manger la soupe dans leur assiette
Ce n’est pas avec ce genre de discours que serons acceptés par la société.
Les grands méchants d’un côté : les médecins, les labos, et les pauvres victimes : les acupuncteurs non-médecins aux pieds nus!!! Je ne crois pas à cette vision simpliste.
Actuellement, il y a beaucoup de bonnes énergies qui seraient prêtes à faire avancer la cause des médecines non-conventionnelles. Faudrait-il les aider à nous soutenir, à nous aider, à nous écouter. Et ce n’est pas avec cette vision manichéenne qui nous nous ferons respecter.
Faisons alors, mais quoi au juste?
C’est le moment de te poser la question, c’est le moment où la profession devrait se poser la question. Tu manques d’inspiration ? Ça peut arriver. Dans ce cas-là, cherche ceux qui ont vraiment envie de faire bouger les choses, qui ont une vision, qui ont une stratégie, et regroupe toi avec eux, travaille avec eux, mouille toi avec eux.
Se former pour devenir de très bons praticiens, soit. Sauf qu’à priori dans le cas de ceux ayant été condamnés par la loi, il semblerait que personne ne se soit embarrassé de vérifier s’il s’agissait de bons praticiens ou non, ils sont attrapés, ils sont condamnés.
Tu confonds deux choses : la prévention et la thérapeutique. Pour ceux qui sont dans les mailles du filet de la justice, qu’ils soient bien formés ou pas ne change rien. Mais si un jour, collectivement nous voulons avoir notre place dans la société et arrêter d’être des hors-la-loi, alors nous devons prouver collectivement que nous sommes 1- sûrs (safe) pour les patients, 2- efficaces (ça marche vraiment), 3- économiques (nos soins amènent à faire des économies à la S.S.). C’est là où toi et les praticiens qui veulent un avenir doivent agir. Le sentiment d’isolement et d’impuissance qui t’animent démontrent que nous ne sommes pas encore un corps, pas encore une profession. Le jour où une majorité d’entre nous bougerons avec ceux qui veulent que les choses changent, alors interviendront les transformations énergétiques nécessaires à ce changement.
Or, ce que je constate, c’est qu’au lieu d’agir, on pleurniche dans son coin, en montrant du doigt ces méchants médecins, ces méchants labos. STOP les gars, ce n’est pas le bon chemin.
Un livre blanc a été transmit, c’est une excellente chose, mais à titre personnel, comment chacun peut-il faire avancer la chose, à partir du moment où quel que soit son niveau, le praticien ne mise que sur sa chance pour exister? Qu’il soit le meilleur acupuncteur de ce siècle ne change rien: il n’a pas le droit d’exercer l’acupuncture, et la loi ne cherche pas plus loin que cela.
Le Livre Blanc, ce n’est qu’une des pièces de la stratégie et non pas la seule, ça serait trop simple.
A titre personnel tu devrais aider ceux qui veulent changer ton avenir de praticien de médecine chinoise.
Justement, tu ne dois plus t’appuyer sur la chance pour pratiquer. Il y en a assez de cette situation inconfortable. Alors agit avec tes amis, et les organismes qui veulent concrètement changer les choses.
Qu’on se comprenne bien: je ne refuse pas le “combat”. Seulement j’ai besoin de savoir avec quelles armes combattre, d’autres armes que la chance ou le talent au poker..
Qui t’a parlé de chance pour pouvoir exercer ton métier ??? Moi ???
Vous dites qu’en fait, une très faible minorité de praticiens sont inquiétés, je suis prêt à vous croire, mais quand il est annoncé rien que dans ce thread qu’en 2011, environs 50 praticiens juste dans la région Rhones-Alpes ont été attrapés, je trouve ça absolument énorme personnellement…
On ne sait rien de tout cela, ce sont des rumeurs et même s’il y avait 50 contrôles, ce n’est rien vis-à-vis du nombre de praticiens. Cela fait 20 ans que je suis dans ce milieu, et chaque année il y a des confrères qui se font attraper. Il y a des années plus tranquilles et d’autres plus difficiles. Et alors, ça ne commence pas à te gonfler ? C’est normal, pour le moment chacun reste dans son coin, on ferme les yeux, on laisse passer la vague… Et finalement, c’est ce que proposent les fédérations jusqu’à présent… ne rien faire !
J’ai peut-être mal cherché, c’est même très possible, mais pour l’instant les divers témoignages ne laisse pas une grande place au positivisme (je me rappelle sur l’ancien forum, les tribulations de Chevaucher le Dragon, qui quand-même font plus penser à une chasse aux sorcières mêlée d’acharnement qu’à un malentendu ou un manque de talent du praticien…).
Positivisme ??? qu’est-ce que ça vient faire ici ? Tu veux dire « espérance » je présume ?
Grâce à Chevaucher le Dragon, des praticiens comme toi se sont levés pour tenter que des mésaventures comme celle-ci n’arrivent plus. Mais ces femmes et ces hommes de courage, sont bien seuls et pourtant ils ont déjà accompli une action remarquable. Et si tu les rejoignais au lieu de déprimer ?
Faisons alors, mais quoi au juste?
C’est le moment de te poser la question, c’est le moment où la profession devrait se poser la question. Tu manques d’inspiration ? Ça peut arriver. Dans ce cas-là, cherche ceux qui ont vraiment envie de faire bouger les choses, qui ont une vision, qui ont une stratégie, et regroupe toi avec eux, travaille avec eux, mouille toi avec eux.
C’est prévu. La politique dans le sens très général du terme ne m’intéresse pas, mais il est clair que notre statut devra être gagné, rien ne se fera tout seul.
Se former pour devenir de très bons praticiens, soit. Sauf qu’à priori dans le cas de ceux ayant été condamnés par la loi, il semblerait que personne ne se soit embarrassé de vérifier s’il s’agissait de bons praticiens ou non, ils sont attrapés, ils sont condamnés.
Tu confonds deux choses : la prévention et la thérapeutique. Pour ceux qui sont dans les mailles du filet de la justice, qu’ils soient bien formés ou pas ne change rien. Mais si un jour, collectivement nous voulons avoir notre place dans la société et arrêter d’être des hors-la-loi, alors nous devons prouver collectivement que nous sommes 1- sûrs (safe) pour les patients, 2- efficaces (ça marche vraiment), 3- économiques (nos soins amènent à faire des économies à la S.S.). C’est là où toi et les praticiens qui veulent un avenir doivent agir. Le sentiment d’isolement et d’impuissance qui t’animent démontrent que nous ne sommes pas encore un corps, pas encore une profession. Le jour où une majorité d’entre nous bougerons avec ceux qui veulent que les choses changent, alors interviendront les transformations énergétiques nécessaires à ce changement.
En effet, il est vrai que ce sont deux notions différentes dont j’ai fait l’amalgame… Cela étant, si je suis bien entendu parfaitement d’accord sur l’importance de montrer que les praticiens de MTC ne sont pas de fantaisistes charlatants, mais bel et bien des thérapeutes confirmés, mon inquiétude portait justement sur l’aspect “thérapeutique”, dans le sens où je me demandais surtout s’il y avait une quelconque chance de s’en sortir, une fois pris dans les mailles de la justice. Ce n’est pas de livrer combat que je redoute, mais j’aime autant savoir ce qui m’attend par avance, car si une fois “interrogé” par la justice, il existe un moyen, des précautions, permettant d’être relaxé sans devoir fermer son cabinet, cela mène à une certaine façon de faire et de préparer les choses; si en revanche une fois attrappé, c’est fini, et l’on ne devient qu’un nom ajouté à la stèle des “morts au combat”, alors la stratégie et la préparation seront toutes autres. C’est sur ce point ci que j’aimerais des précisions
Or, ce que je constate, c’est qu’au lieu d’agir, on pleurniche dans son coin, en montrant du doigt ces méchants médecins, ces méchants labos. STOP les gars, ce n’est pas le bon chemin.
Je ne sais pas si cela m’est adressé, mais mon propos ne visant nullement la pleurnicherie. Comme je l’ai dit, je préfère savoir à quoi m’attendre, afin de mieux me préparer. Toutefois, s’il est clair pour moi que le but est de pouvoir un jour pratiquer main dans la main avec les médecins, en pensant aux patients et non aux guerres stupides, il faut quand-même reconnaître que l’état actuel des choses n’aide pas vraiment à éliminer tensions et rancoeurs.
Pour moi il n’y a ni gentils, ni méchants. Je reste convaincu qu’en toute chose l’excès nuit, or le manichéisme est un excès. Cependant, quand je lis les témoignages des personnes affectées, je comprends leur amertume, et leur ressentit de “chasse aux sorcières”. Vous avez parfaitement raison, M Sionneau, ce n’est pas le bon chemin. Toutefois, le fait de se voir condamné à faire faillite, fermer son cabinet, lorsque l’on est un bon praticien, pratiquant une médecine concrète, efficace et bénéfique pour tous, pour la simple et unique raison que l’on ne possède pas un doctorat en médecine occidentale (qui n’a du coup strictement rien à voir avec la MTC), ou quand l’on voit que la fédération nouvellement née des accuponcteurs “officiels” clame haut et fort que leur but premier (ou peu s’en faut) est de s’assurer qu’il n’y ait plus de praticien non-médecin, je suis navré et ce n’est pas par plaisir de vous contredire, mais je ne peux blâmer personne de qualifier cela de “chasse aux sorcières”: c’en est une, ni plus, ni moins.
C’est la loi, et pourtant, je n’y trouve rien de légitime sur le plan humain…
Un livre blanc a été transmit, c’est une excellente chose, mais à titre personnel, comment chacun peut-il faire avancer la chose, à partir du moment où quel que soit son niveau, le praticien ne mise que sur sa chance pour exister? Qu’il soit le meilleur acupuncteur de ce siècle ne change rien: il n’a pas le droit d’exercer l’acupuncture, et la loi ne cherche pas plus loin que cela.
Le Livre Blanc, ce n’est qu’une des pièces de la stratégie et non pas la seule, ça serait trop simple.
A titre personnel tu devrais aider ceux qui veulent changer ton avenir de praticien de médecine chinoise.
Justement, tu ne dois plus t’appuyer sur la chance pour pratiquer. Il y en a assez de cette situation inconfortable. Alors agit avec tes amis, et les organismes qui veulent concrètement changer les choses.
Je prévois de le faire, bien sûr. Enfin, je ne sais pas si en tant qu’étudiant il me sera possible de faire grand-chose, mais si c’est le cas, je n’y manquerai pas.
[ message tronqué, désolé]
Qu’on se comprenne bien: je ne refuse pas le “combat”. Seulement j’ai besoin de savoir avec quelles armes combattre, d’autres armes que la chance ou le talent au poker..
Qui t’a parlé de chance pour pouvoir exercer ton métier ??? Moi ???
Absolument pas vous, mais c’est un fait. A partir du moment où quel que soit son niveau, sa formation, ou ses résultats thérapeutiques, si on fait attraper c’est la fin, j’estime qu’il n’est pas exagéré de parler de chance… Certes, vous avez raison, il faut faire bouger, changer les choses, je suis tout à fait d’accord. Mais à l’heure actuelle, le facteur chance est hélas une réalité, même si c’est celle que l’on veut changer.
Vous dites qu’en fait, une très faible minorité de praticiens sont inquiétés, je suis prêt à vous croire, mais quand il est annoncé rien que dans ce thread qu’en 2011, environs 50 praticiens juste dans la région Rhones-Alpes ont été attrapés, je trouve ça absolument énorme personnellement…
On ne sait rien de tout cela, ce sont des rumeurs et même s’il y avait 50 contrôles, ce n’est rien vis-à-vis du nombre de praticiens. Cela fait 20 ans que je suis dans ce milieu, et chaque année il y a des confrères qui se font attraper. Il y a des années plus tranquilles et d’autres plus difficiles. Et alors, ça ne commence pas à te gonfler ? C’est normal, pour le moment chacun reste dans son coin, on ferme les yeux, on laisse passer la vague… Et finalement, c’est ce que proposent les fédérations jusqu’à présent… ne rien faire !
Mais justement, c’est bien là que se tenait mon propos! C’est précisément parce que je ne souhaite pas fermer simplement les yeux que je me renseigne! Toute ma question est là: qu’est-ce que ça veut dire, au juste, “50 contrôles”? Est-ce qu’en cas de contrôle on PEUT s’en sortir, ou est-ce qu’un contrôle se termine irrémédiablement par une condamnation? La question est d’importance je trouve, pour qui prévoit de se lancer dans la MTC…
Or pour l’instant, on ne trouve que les témoignages alarmant de ceux qui sont “tombés”, du coup je disais simplement qu’il serait bon pour le moral de chacun de voir également les témoignages de ceux qui s’en sortent, s’il y en a, de ceux qui ont été aidés par l’OSMC (dont je ne doute pas un instant de la volonté sincère d’aider les praticiens et d’oeuvrer pour eux), etc…
J’ai peut-être mal cherché, c’est même très possible, mais pour l’instant les divers témoignages ne laisse pas une grande place au positivisme (je me rappelle sur l’ancien forum, les tribulations de Chevaucher le Dragon, qui quand-même font plus penser à une chasse aux sorcières mêlée d’acharnement qu’à un malentendu ou un manque de talent du praticien…).
[color=brown]Positivisme ??? qu’est-ce que ça vient faire ici ? Tu veux dire « espérance » je présume ?
Oui pardon, mauvaise formulation de ma part, cela va de soit…
Grâce à Chevaucher le Dragon, des praticiens comme toi se sont levés pour tenter que des mésaventures comme celle-ci n’arrivent plus. Mais ces femmes et ces hommes de courage, sont bien seuls et pourtant ils ont déjà accompli une action remarquable. Et si tu les rejoignais au lieu de déprimer ?
J’ai prit l’exemple de Chevaucher le Dragon simplement pour montrer qu’il est peut-être un peu erroné de dire qu’il n’y a ni chasse aux sorcières, ni persécution. Son exemple est suffisamment édifiant je pense, et bien que, je le répète, je ne sois pas enclin à dire qu’il y a des “gentils” et des “méchants” (c’est trop simpliste, nous sommes d’accord), il y a tout de même de quoi se poser des questions sur la neutralité de chacun.
Pour finir, je ne déprime pas, je me renseigne. Comme je l’ai précisé en tête de ma toute première intervention, mon projet, ma motivation et ma volonté ne changeront pas. Je ne vais pas abandonner l’étude de la MTC avant de l’avoir débuté sous prétexte que ce sera dur plus tard, on est bien d’accord. Toutefois, je veux savoir dans quoi je met les pieds, afin de me préparer convenablement. Excès de prudence? Peut-être. Mais je préfère ça quand-même.
Vous avez encore raison, ceux qui veulent faire bouger les choses sont seuls, et ça ne va pas. Une communauté forte, c’est une communauté unie avant tout, une communauté d’entraide. Mais l’entraide, cela passe aussi par l’information et la mise en garde des nouveaux arrivants, les risques qu’ils courent, les possibilités qui s’offrent à eux, etc… d’où mes interventions/questions.
C’est prévu. La politique dans le sens très général du terme ne m’intéresse pas, mais il est clair que notre statut devra être gagné, rien ne se fera tout seul.
Le problème est que ce n’est pas faire de la politique que de défendre tes intérêts…
mon inquiétude portait justement sur l’aspect “thérapeutique”, dans le sens où je me demandais surtout s’il y avait une quelconque chance de s’en sortir, une fois pris dans les mailles de la justice. Ce n’est pas de livrer combat que je redoute, mais j’aime autant savoir ce qui m’attend par avance, car si une fois “interrogé” par la justice, il existe un moyen, des précautions, permettant d’être relaxé sans devoir fermer son cabinet, cela mène à une certaine façon de faire et de préparer les choses; si en revanche une fois attrappé, c’est fini, et l’on ne devient qu’un nom ajouté à la stèle des “morts au combat”, alors la stratégie et la préparation seront toutes autres. C’est sur ce point ci que j’aimerais des précisions
Tout ne peut pas être dit publiquement comme le font malheureusement ces inconscients de la FNMTC, mais sache que le meilleur traitement c’est la prévention et qu’une fois le mal installé, il y a des moyens plus efficaces que d’autres pour atténuer les difficultés. Dès le départ, l’OSMC explique qu’il y a trois fronts :
1- Démontrer l’utilité de la médecine chinoise pour la société française et proposer la reconnaissance.
2- Mettre en place une prévention intelligente pour permettre aux praticiens de travailler avec la détente nécessaire.
3- Défendre le plus efficacement possible les praticiens ayant des problèmes avec l’exercice illégal de la médecine.
Donc sache qu’il existe des personnes qui pensent à toi et ton avenir. Je te suggère de t’en approcher.
Toutefois, s’il est clair pour moi que le but est de pouvoir un jour pratiquer main dans la main avec les médecins, en pensant aux patients et non aux guerres stupides, il faut quand-même reconnaître que l’état actuel des choses n’aide pas vraiment à éliminer tensions et rancoeurs.
Oui mais la vie est combat et le nôtre est légitime. Notre lutte peut influencer favorablement la santé publique, il faut donc y participer et arrêter de croire que l’on ne peut rien faire dans son coin…
la fédération nouvellement née des accuponcteurs “officiels” clame haut et fort que leur but premier (ou peu s’en faut) est de s’assurer qu’il n’y ait plus de praticien non-médecin, je suis navré et ce n’est pas par plaisir de vous contredire, mais je ne peux blâmer personne de qualifier cela de “chasse aux sorcières”: c’en est une, ni plus, ni moins.
Tous les médecins ne partagent pas l’avis de cette association. Même à l’intérieur de cet association, tous les médecins acupuncteurs ne pensent pas qu’il faille éjecter les non-médecins du système. En outre, il est prévisible que cette caste fasse pression pour ne pas voir une forme de concurrence s’installer. A nous de leur expliquer que nous ne voulons pas la reconnaissance des non-médecins n’importe comment, que nous souhaitons un haut niveau de compétence, que notre réglementation n’affectera ni leur prestige, ni leur compte en banque, et que TOUT LE MONDE sera gagnant : médecins, non médecin, sécurité sociale et patients. Partout où la médecine chinoise est réglementée les médecins ont gardé leur prestige, leur pouvoir d’achat, leur prérogatives et les patients sont heureux d’avoir le choix thérapeutique.
Je prévois de le faire, bien sûr. Enfin, je ne sais pas si en tant qu’étudiant il me sera possible de faire grand-chose, mais si c’est le cas, je n’y manquerai pas.
A force de croire que l’on ne peut rien faire, on reste isolé, perdu, plein de doutes. Unis à toi à ceux qui ont les mêmes problématiques.
Or pour l’instant, on ne trouve que les témoignages alarmant de ceux qui sont “tombés”, du coup je disais simplement qu’il serait bon pour le moral de chacun de voir également les témoignages de ceux qui s’en sortent, s’il y en a, de ceux qui ont été aidés par l’OSMC (dont je ne doute pas un instant de la volonté sincère d’aider les praticiens et d’oeuvrer pour eux), etc…
Par tradition en France, on s’exprime, on manifeste que lorsqu’on est malheureux. C’est très mal vu de dire : « hey les gars, ça marche fort pour moi, c’est génial, je gagne bien ma vie, je suis au top dans ma vie professionnelle ». A ce gars-là on dirait qu’il est prétentieux, que c’est suspect cette réussite, que ce n’est même pas normal de réussir dans le domaine médical, que c’est mal. Alors, tu n’entendras que ceux qui souffrent. Il faut que tu t’y habitues.
J’ai prit l’exemple de Chevaucher le Dragon simplement pour montrer qu’il est peut-être un peu erroné de dire qu’il n’y a ni chasse aux sorcières, ni persécution. Son exemple est suffisamment édifiant je pense
Et bien justement c’est l’exemple qui démontre qu’il n’y a pas chasse aux sorcières mais toujours « réactions locales et ponctuelles ». Cela relève plus du furoncle que de la septicémie. Je connais assez bien le cas de Chevaucher le Dragon pour dire qu’il a été victime d’un problème qui le visait directement. Il n’y a pas eu 2 cas similaires dans toute sa région, ni même en France ! En revanche, sa terrible mésaventure démontre que la prévention et la communication intelligente sont urgentes à mettre en place dans notre profession.
....la prévention et la communication intelligente sont urgentes à mettre en place dans notre profession.
surtout que du côté de la médecine universitaire (Etat), ils sont en cours de recherches et suivent à l’heure actuelle un protocole de coopération dans la pratique clinique jusqu’en 2014.
ci joint un site à explorer :
http://www.medecinechinoise.aphp.fr/index.php/evenementiel/2eme-journee-detudes-1609
bonne lecture et bonne soirée.
Oui mais alors là, il ne faut pas trop s’inquiéter car ils sont dans le potage. C’est du vent.
Ok, ben si c’est du Vent, y’a qu’à aller voir du côté du Foie ! Nous tenons des solutions !
Pffff… Je suis rassurée ;) !
Bonjour,
Voici l’article du monde assez édifiant ! Je vous laisse juge :
Les professionnels de l’acupuncture ont désormais leur fédération officielle
LE MONDE.FR avec AFP | 10.02.12 | 20h38
La Fédération des professionnels de santé et des vétérinaires utilisant l’acupuncture et ses techniques associées a été créée vendredi 10 février, dans les locaux de l’Assemblée nationale. AFP/STR
Les professionnels de l’acupuncture ont fondé, vendredi 10 février, leur “Fédération des professionnels de santé et des vétérinaires utilisant l’acupuncture et ses techniques associées”. Une manière de lutter contre ceux qui, de plus en plus nombreux, exercent cette médecine chinoise sans diplôme reconnu, a expliqué Michel Fauré, président du Syndicat national des médecins acupuncteurs français (SNMAF).
Cette fédération a pris naissance au terme d’une assemblée réunissant une trentaine de représentants d’organisations professionnelles liées à l’acupuncture, dans les locaux de l’Assemblée nationale. Elle devrait rassembler environ 10 000 personnes qui pratiquent l’acupuncture et qui disposent d’un diplôme d’Etat, dont environ 4 000 médecins qualifiés en acupuncture et 2 000 masseurs kinésithérapeutes pratiquant le massage Tui Na, qui s’appuie sur les points d’acupuncture. Elle rassemblera également des sages-femmes, qui pratiquent l’acupuncture pour soulager les douleurs et nausées liées à la grossesse et à l’accouchement, ainsi que des vétérinaires – environ 200 en France – qui pratiquent cette technique sur les animaux.
“CONFUSION DANS L’ESPRIT DES MALADES”
Il existerait en France 4 000 à 6 000 personnes qui “exercent illégalement l’acupuncture”, sans diplôme reconnu de santé, selon le Dr Fauré. “Cette pratique pose un problème de sécurité sanitaire” et “ces non-professionnels de santé risquent de provoquer une confusion dans l’esprit des malades”, a-t-il souligné. “Face à cela, nous devons réagir et faire en sorte que les pouvoirs publics réagissent à leur tour, alors que l’acupuncture a de plus en plus de preuves scientifiques d’efficacité”, a-t-il ajouté.
Selon le Dr Denis Colin, président du Collège français d’acupuncture, l’acupuncture offre “un haut niveau de preuve” de son efficacité pour quatorze pathologies, en particulier pour les traitements de la douleur. “Il y a cent onze pathologies pour lesquels des méta-analyses montrent une efficacité plus ou moins grande de l’acupuncture. Sur ces cent onze pathologies, quatorze pathologies ont un haut niveau de preuve et quarante-sept ont un niveau de preuve modéré mais acceptable”, a précisé le Dr Colin. “L’acupuncture est très efficace pour les nausées et vomissements” et a aussi “fait preuve de son efficacité pour les douleurs liées à l’arthrose, aux lombalgies chroniques ou migraines”, a-t-il indiqué.
Les professionnels de l’acupuncture voudraient éviter une “dérive” à la manière de l’ostéopathie, une thérapie par manipulation dont la pratique est aujourd’hui éclatée entre des médecins et kinésithérapeutes diplômés et de nombreux praticiens sans diplôme d’Etat et issus d’écoles privées.
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