Perso, j’ai traité deux gouttes avec succès avec ma procédure, ce qui montre que plusieurs raisonnements permettent d’arriver au même résultat ! A mon avis, le plus important est de percer dans sa propre voie.
Qu’auriez-vous fait pour une hernie lombaire et cervicale ? Pour une polyarthrite rhumatoïde ou une spondylarthrite ankylosante avec HF + HC ? Avec un dianzheng ou un kuangzheng ? Car avec mes procédures, les Tt sont efficaces certes, mais complexes avec bcp d’aiguilles pas toujours bien supportées par les patients. Je suis à l’écoute de toute autre voie, c’est ça l’intérêt de notre métier.
A vous lire.
Si tu assures que la traduction de Milsky est la meilleure, je vais m’y rapprocher. Que penses-tu de celle de Nguyen Van Nguy ?
Je n’ai qu’un vague souvenir de la traduction de Van Nguy mais je sais que je n’avais pas été aussi admiratif que celle de Milsky qui est remarquable.
Autre sujet : je reçois un homme adulte, ancien alcoolique encore marqué, avec cirrhose hépatique. Il consulte pour une lombalgie plus ou moins aiguë, plus ou moins permanente, à prédominance droite, ancienne, attribuée à une hernie discale prouvée sur IRM avec lombarthrose importante. Je passe sur les pouls et la langue. Je commence par le Tt de la hernie… échec ! J’enchaine par la lombarthrose… échec ! Je fais des gestes sur le foie pour la cirrhose… échec ! J’interroge encore et encore, il s’agit d’une douleur intermittente et anarchique. Je diagnostique donc un jingbié et Tt en conséquence = succès !! Malgré l’apparence, il n’y a rien à voir avec les reins ! Après 36 ans de métier, j’ai encore bcp de travail à faire pour progresser.
Oui ce qui prouve que la médecine chinoise ou la médecine tout court est un art complexe qui demande travail, persévérance, humilité. Je me sens souvent petit devant la complexité de certains de mes patients. Par chance, avec le temps, j’ai aussi plus de résultats remarquables. Bravo pour ta découverte pour ce patient.
Cher Philippe,
Je lis les observations écrites par des Chinois où tout est parfaitement diagnostiqué, ficelé, traité avec les règles de l’art. Bon. Cela m’arrive aussi.
Mais plus souvent qu’on ne le pense, à cause encore des polypathologies qui augmentent avec l’espérance de vie, je rame au début, j’essaye, je me plante, j’insiste et souvent, le plus souvent même, je trouve.
Je me dis parfois que je ne suis pas si doué que ça pour l’acup.
Merci pour cet encouragement.
Je me dis parfois que je ne suis pas si doué que ça pour l’acup.
Il n’y a que ceux qui n’ont pas une pratique intensive, qui ne voient pas beaucoup de patients qui pensent qu’ils sont doués :-)))
Ben… oui !!