Merci pour ces échanges.
Je ne sais pas si vous avez remarqué estefania, mais chaque fois qu’il est parlé du yuanshen, c’est toujours en termes qualitatifs cognitifs inscrits dans l’espace-temps de notre monde et déterminé par le soleil et la lune. Et ce ne sont pas les termes qui manquent, n’est-il pas ?
Constatons maintenant que tout le monde est d’accord pour reconnaître qu’on ne peut parler de l’espace sans le temps : ils sont indissolublement liés.
Remarquez alors que quand on parle du mingmen, c’est toujours dans les mêmes termes spatiaux. Par exemple, on dit toujours qu’il est caché dans la profondeur du corps, dans les reins ou l’espace situé entre eux.
Mais ce qu’on ne perçoit pas est que si le caché au regard apparent est enfoui dans un espace, celui situé sous le nombril notamment, ce caché est enfoui aussi dans le temps. On ne peut même pas imaginer que cette notion, dériver d’un rapport spatial à un rapport temporel, puisse exister dans un monde orienté exclusivement vers la perception sensorielle du monde.
Cependant, le contenu du mingmen, ce que j’appelle le 2e œil, qu’il faut traverser pour arriver au 3e œil, celui du yuanshen, est autant caché dans le temps que dans l’espace. C’est pour cela qu’on peut découper le dantian inférieur en autant de morceaux qu’on veut, on n’y trouvera jamais le mingmen.
A vous de comprendre le reste.