Et si c’était vrai…....................en France!
Le ministre de l’Emploi et du Développement social et ministre du Multiculturalisme, l’honorable Jason Kenney, a annoncé que le gouvernement du Canada aide des acupuncteurs et des praticiens de la médecine chinoise traditionnelle formés à l’étranger à mettre à profit plus rapidement leurs compétences, dans n’importe quelle région du Canada.
« Nous reconnaissons l’importance d’avoir des professionnels de la santé formés, y compris des praticiens de la médecine chinoise traditionnelle, pour remédier à la pénurie de travailleurs qualifiés et améliorer la qualité de vie de la population canadienne, a déclaré le ministre Kenney. C’est pourquoi nous collaborons avec des partenaires, comme le College of Traditional Chinese Medicine Practitioners and Acupuncturists of British Columbia, afin d’aider des professionnels formés au Canada et à l’étranger à trouver des emplois dans leur domaine, et à contribuer à l’économie canadienne. »
Le College of Traditional Chinese Medicine Practitioners and Acupuncturists of British Columbia, pour le compte de l’Alliance canadienne des organismes de réglementation pour l’acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise, a reçu près de 450 000 dollars par l’entremise du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, pour mettre en place des examens pancanadiens au niveau d’entrée pour les acupuncteurs et les praticiens de la médecine chinoise traditionnelle ayant été formés au Canada et à l’étranger.
« Une fois titulaires d’un permis, les professionnels formés au Canada et à l’étranger pourront se déplacer librement d’une province ou d’un territoire à l’autre sans devoir passer de nouveaux examens d’agrément, a déclaré la ministre d’État (Aînés), l’honorable Alice Wong. Ils pourront ainsi entrer le plus tôt possible sur le marché du travail au moment où on a besoin d’eux, n’importe où au Canada. »
« Nous sommes très reconnaissants au gouvernement du Canada de nous avoir fourni ce financement, qui nous a permis de créer des examens d’agrément pancanadiens pour les acupuncteurs et les praticiens de la médecine chinoise traditionnelle, a mentionné Mary Watterson, registraire et directrice générale du College of Traditional Chinese Medicine Practitioners and Acupuncturists of British Columbia. Ce projet permettra d’augmenter la capacité des organismes de réglementation à reconnaître efficacement les compétences des demandeurs formés au Canada et à l’étranger. »
Dans la foulée du Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger, le gouvernement du Canada travaille avec les provinces et les territoires ainsi qu’avec d’autres partenaires, comme les organismes de réglementation, à l’amélioration du processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers.
En 2007, le gouvernement du Canada a mis sur pied le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers afin d’offrir aux travailleurs formés à l’étranger de l’information et des services en matière d’évaluation des titres de compétences et de les aider ainsi à trouver un emploi plus vite dans leur domaine de formation. En 2011, le gouvernement a lancé le projet pilote de prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers, qui aide les professionnels formés à l’étranger à assumer les coûts du processus de reconnaissance de leurs diplômes. Jusqu’à maintenant, on a signé des accords avec neuf organismes partout au pays, qui consentiront ces prêts.
Comment sa fait-il que la pratique de la médecine chinoise est permise pour les non-médecins dans de nombreux pays Occidentaux comme l’Australie, les USA, le Canada y compris le Québec, les pays Scandinaves en Europe, l’Allemagne, la Suisse, le Portugal, etc. et que nous en France nous en sommes encore à l’âge de la pierre ? Pourquoi avons-nous autant de retard dans la reconnaissance des médecines non-conventionnelles ? Sommes-nous plus stupides que les autres ? C’est quoi le problème ? Les laboratoires et les médecins sont-ils à l’origine de cet anachronisme ? Quand allons-nous prendre conscience que le citoyen du monde moderne a besoin d’alternatives médicales, que ces alternatives médicales sont bonnes pour les malades, bonnes pour les médecins, bonnes pour la sécurité sociale, bonnes pour l’économie, bonne pour l’état ? Quand allons-nous réveiller ????
Surement la fameuse “exception culturelle” française… lolllll
C’est plus triste qu’autre chose de voir ce pays se scléroser par la faute de ses dirigeants soit disant élites de la nation.
Heureusement que des gens comme toi et d’autres dans d’autres types de soins oeuvrent pour que ça change.
Finalement chaque étudiant, chaque praticien fait bouger les lignes et les conscience par sa pratique et les soins qu’il peut apporter à ses patients.
Alors continuons sans peur…
Surement la fameuse “exception culturelle” française… lolllll
C’est plus triste qu’autre chose de voir ce pays se scléroser par la faute de ses dirigeants soit disant élites de la nation.
Heureusement que des gens comme toi et d’autres dans d’autres types de soins oeuvrent pour que ça change.
Finalement chaque étudiant, chaque praticien fait bouger les lignes et les conscience par sa pratique et les soins qu’il peut apporter à ses patients.
Alors continuons sans peur…
Tu sais, il ne suffit pas de continuer, car il y a 20 ans que nous continuons et qu’est ce qui a changé
jusque là: rien !
Il faut surtout agir…........et malheureusement dans ce domaine les lignes ne bougent pas beaucoup du côté des étudiants, praticiens, écoles et patients.
Je suis d’accord avec Michel.
La passivité et le “restons cachés pour vivre heureux” a été la règles depuis 30 ans au moins.
Depuis que l’OSMC a donné un coup de pied dans la fourmilière, les vieilles fédérations, piquées au vif ce sont mises à suivre ses actions et ses idées, bien entendu sans le reconnaître. Mais fondamentalement, cela reste insuffisant.
Ce qui pour moi est étonnant c’est la passivité des praticiens. Ils pensent que les vieilles fédérations feront le travail. Mais c’est faux, car globalement, elles continuent à défendre les intérêts des écoles. Certains se sont réveillés avec la gueule de bois après une visite de la gendarmerie par la faute d’une de ces fédérations. Mais on continue à dormir chacun de son côté. Cette passivité est dangereuse. C’est pourquoi si les praticiens ne rentrent pas dans l’action, leur futur est incertain.
D’après ce que j’ai pu récemment comprendre par le truchement de l’OSMC, il semblerait que les choses soient sur la voie de l’évolution. D’un strict point de vue légale, l’espoir d’une reconnaissance de la médecine chinoise en france n’est pas du tout vain. Il est fort probable que la pratique sera réglementée dans l’avenir mais l’inertie environnementale est énorme comme bien souvent en France. Il me semble que la question n’est pas de savoir si la médecine chinoise sera reconnue par l’état mais plutôt celle de savoir quand. Sur ce point peut être faut-il encore et toujours faire preuve d’une sage patience n’excluant pas cependant le devoir de continuer à travailler pour y parvenir.
Il me semble que la question n’est pas de savoir si la médecine chinoise sera reconnue par l’état mais plutôt celle de savoir quand. Sur ce point peut être faut-il encore et toujours faire preuve d’une sage patience n’excluant pas cependant le devoir de continuer à travailler pour y parvenir.
Mateusz, tu as sans doute raison, mais cela va 20 ans que les fédérations patientent. Je suggère plutôt l’action que l’attente méditative. Et sincèrement, je suis inquiet. Inquiet car une bonne partie des gens qui voudrait participer à la régularisation de notre profession au niveau de ces fédérations a une vision complètement personnelle et déformée de ce qu’est la médecine chinoise. Si elle s’impose, elle transformera ce système médical puissant et efficace en une espèce de naturopathie sinisante baignant dans une philosophie délirante. Et sincèrement, je ne comprends pas pourquoi ceux qui sont un peu conscients de ce qu’est la médecine chinoise baissent la tête, restent passifs et ne dénoncent pas cette déviance qui amènera la médecine chinoise dans un état de décomposition et de stagnation qui sera difficilement réversible.