Tu mets le doigt sur un des aspects difficiles de notre profession : les patients français et les latins en général, sont bien plus difficiles à soigner ou en tout cas moins agréable à vivre. Quand tu enlèves 80% de la douleur à une personne, qui au lieu de te remercier pour l’exploit que tu as fait, fronce les sourcils et se plaint des 20% qui restent, c’est en effet parfois un peu pénible… Je traite régulièrement des anglo-saxons ou des gens du Nord et bien, c’est un tout autre sentiment.
Mon conseil c’est de refaire le point comme si dans ta tête c’était un nouveau patient et reformuler ton bilan à partir de ce qu’il a aujourd’hui. Comme ça, tu as plus de chances de lui donner ce dont il a besoin.