C’est en entamant un cycle de Qi Qong il y a maintenant 10 ans que je me suis rendu compte que je n’avais pas compris Lao Tzi à ma première lecture. Je me suis fasciné pour la pensée taoïste et j’ai eu la chance incroyable d’être élève d’un homme formidable, lui-même élève de Maître Chu King Hung, représentant de la famille Yang de Tai Qi Quan. Cet homme faisait des soins, et sa facilité à comprendre le sens du qi, qui pour moi était alors une notion trop abstraite, m’a rendu suffisamment curieux pour débuter un cycle d’apprentissage de la médecine chinoise à l’Institut Shaoyang de Lyon, dirigé par le professeur Ma Fan.
Je suis aujourd’hui étudiant en 4° et dernière année d’acupuncture et termine un cycle de Kung Fu pour en recommencer un autre.
Je compte prendre le temps de m’installer en tant que thérapeute; comme un certain nombre d’étudiants en fin de cycle j’ai l’occasion de commencer à voir des gens (à titre gratuit, et j’ose un “évidemment” pas toujours évident) avec qui un contact est établi, et des résultats se font constater. Pas aussi impressionnant que ceux de Maître Tung, c’est un euphémisme, mais ces personnes ont un meilleur shen, une meilleure circulation, c’est donc positif.
J’ai enfin eu l’occasion de m’exercer en Thaïlande pendant quelques mois cette année, expérience vraiment enrichissante avec la barrière de la langue. Cela m’a donné l’occasion de travail la “phase palpation du diagnostic”, pour utiliser un langage universitaire, qui finalement m’a été enseigné surtout durant l’apprentissage du Qi Qong “à fins thérapeutiques” si on veut être volontairement réducteur mais peut-être plus clair. L’autre avantage de la Thaïlande étant qu’il y a là-bas une médecine traditionnelle également, assez proche de la médecine traditionnelle chinoise et j’ai pu échanger des connaissances avec des masseurs traditionnels notamment.