À propos du ciel antérieur (xian tian 先天) et du ciel postérieur (hou tian 后天) – Partie 8

Physiologie médicale et physiologie alchimique - Premier volet

Par Robert Hawawini
 

Introduction

Continuant mon cheminement intérieur, plus d’un an après l’écriture de la septième partie, des clarifications se font jour dans la compréhension de ce vaste univers qu’est l’Alchimie interne (neidan) taoïste dans sa relation avec la Médecine chinoise (zhongyi). Loin de les séparer, leurs diversités physiologiques ne font que souligner leur interdépendance et indispensable coopération réciproque. Les termes physiologie médicale et physiologie alchimique sont créés et employés pour naviguer plus facilement dans le 8e opus.

Dans le cadre de la Médecine chinoise (zhongyi), nous apprenons une physiologie, celle des Méridiens (jing), Organes (zangfu), Réchauffeurs (jiao), Énergies (qi) au sens large du terme. Elle permet de comprendre les mécanismes physiopathologiques qui concourent au diagnostic par la Différentiation des Syndromes (bianzheng). Ces descriptions témoignent de la manière dont les Chinois saisissent le fonctionnement de l’être humain à partir de leurs trois paradigmes fondamentaux : le Souffle ou Énergie (qi), le yin-yang et les Cinq Mouvements (wuxing). On peut dire de cette physiologie qu’elle est commune, profane, celle de l’immense majorité des humains tournée uniquement vers l’apparence extérieure. Elle décrit un type de fonctionnement qui maintient constamment l’Esprit (shen) à l’Extérieur (biao) de son corps, même à l’intérieur de son enveloppe charnelle. Dans cette perspective, l’Esprit (shen) est complètement ignorant de la scène cachée en sa propre Profondeur (li). L’expression enveloppe n’est pas anodine. Elle ramène sur l’Enveloppe du Cœur (xinbao) dans laquelle est confinée un Feu ministre (xianghuo) qui n’accède jamais au contenu du Viscère (zang) du Cœur, le Feu empereur (junhuo), même si l’Esprit (shen) du Ministre (xiang) le croit !

J’ai déjà écrit que parler du corps est chose facile. Les théories ne manquent pas. Elles ne nous impliquent pas individuellement. Les mots sont choisis pour être acceptés par la collectivité, en lissant tout investissement personnel. Parler de son corps est autre chose. L’humanité n’est pas encore prête pour le réaliser singulièrement.

Le Livre de la Voie et de sa Vertu (daodejing) nous apprend que l’un engendre le deux qui engendre le trois qui donne naissance aux 10000 êtres. Ils symbolisent l’extrême multiplicité de toute forme, matérielle visible et immatérielle invisible de l’univers intérieur, le corps, et extérieur, la nature. Inclus dans la dualité de toute représentation mentale formalisée par le yin-yang, l’Esprit de connaissance (shishen) de l’Homme (ren) ne peut accéder au-delà du deux, à l’un. Celui-ci est rendu en Occident par l’expression non-dualité. On constate qu’à l’instar du tao, aucun mot ne peut définir l’un. Alors, le dit-on indirectement par ce qu’il n’est pas, non-ceci, non-cela, plutôt qu’en le verbalisant intrinsèquement.

Dans cette perspective et puisque nous sommes dans la dualité, il ne peut y avoir d’Esprit de connaissance (shishen) sans action concrète dans la vie incarnée. Nous sommes donc ramenés sur l’indissociable couple qui unit l’Esprit (shen) à l’Essence (jing), pour cette dernière, support de la Volonté/Action/Réalisation (zhi). D’ailleurs, Esprit (shen) et Volonté (zhi) n’existent pas sans Énergie (qi) que l’on retrouve dans les expressions shenqi et zhiqi. Pour aller plus loin, l’Essence (jing) des Reins contient encore l’Esprit des Désirs (yishen) qui agit/réalise celui de Connaissance (shi) associé au Cœur.

Physiologie médicale

La « physiologie médicale » est connue, la détailler ne rentre pas dans le cadre de cet article. Celle qui va intéresser notre discours concerne les Viscères (zang) relatifs aux Trois Trésors (sanbao), les Trois Réchauffeurs (sanjiao) et les Cinq Substances (wuqi).

Les Trois Corps (sanxing) dans le processus d’évolution spirituelle vers la non-dualité (1)

Trois muscles horizontaux qui font office de porte séparent trois étages corporels. Ils contiennent les trois niveaux de conscience de l’homme : le périnée en bas, le diaphragme au centre et les cordes vocales en haut. La conscience matérielle du Corps physique (2) est logée dans l’abdomen, entre le périnée et le diaphragme ; la conscience énergétique et symbolique du Corps d’énergie est logée dans le thorax et la gorge, entre le diaphragme et les cordes vocales ; la conscience spirituelle du Corps d’esprit est logée dans la tête, au-delà des cordes vocales. On y retrouve évidemment les Trois Trésors (sanbao) : Essence (jing) en bas, Souffle (qi) au centre, Esprit (shen) en haut.

À la naissance physique, tout le monde passe la porte inférieure du périnée, le plancher, pour accéder à la conscience matérielle. Elle est le niveau actuel de l’humanité, plafonnée par le diaphragme. Les cheminants qui font un travail intérieur de connaissance de soi traversent ce passage central.

Entre le périnée-plancher et la gorge-plafond, on retrouve les deux premières étapes de l’Alchimie interne (neidan) : la Transformation (hua) de l’Essence (jing) en Énergie (qi) (3) et de celle-ci en Esprit (shen). Ces deux niveaux restent inclus dans la dualité du monde visible sensoriel et invisible symbolique. Ici, les représentations mentales duelles existent : expansives et centrifuges dans le Corps physique, concentrées et centripètes dans le Corps d’énergie. Les symboles issus du Corps physique sont mentaux, intellectuels et analytiques, découplés du corps maintenu à distance. Bien que dits à partir de l’enveloppe corporelle, ils sont Externes (biao) au corps ! Logiques, rationnels, techniques, ils ne sont d’aucune utilité dans le travail intérieur de connaissance de soi. Les symboles issus du Corps d’énergie sont révélés directement par le corps lui-même, dans l’Interne (li), en dehors de toute participation mentale. Ces symboles uniquement servent au travail intérieur de connaissance de soi. Situés sous la gorge, la verbalisation du contenu de ces étages est donc possible.

Précisons que cette révélation directe se réalise par le Souffle (qi) en Orient ; par la parole, sa libre association lors des techniques psychothérapeutiques, en Occident.

Au-delà de la gorge, dans la tête, après franchissement de la porte supérieure, la conscience bascule dans la non-dualité du Corps d’esprit. Ici, tout le contenu des deux corps inférieurs est dissous. Au-delà des cordes vocales, plus aucune parole n’est possible, plus aucune pensée non plus : nous accédons à la non-dualité. Il n’y a plus de connaissance de soi à acquérir, même plus de connaissance à se procurer. Nous sommes la connaissance ! La dernière étape de l’Alchimie interne (neidan) est réalisée : la Transformation (hua) de l’Esprit (shen) en Vacuité (xu). Nous nous sommes interrogés sur la traduction de tiantu, 22e point du Méridien directeur (renmai) situé à la gorge, au-dessus du bord supérieur du sternum : Cheminée (tu) Céleste (tian). À méditer !

Dans la tête, l’homme accède à la respiration-sans-respiration embryonnaire, telle que décrite par les taoïstes (4). Identifié ou soutenu par la conscience du Feu empereur (junhuo) immobile, le poumon ne peut inspirer/expirer et le cœur se contracter/dilater. Et pourtant, le sujet respire et son sang vit. Dans cet endroit-sans-endroit, l’homme intègre la lumière-sans-ombre, puisque non-duelle, du « troisième œil » (5) : l’Esprit originel (yuanshen) inné et incréé.

La lumière-sans-ombre est la Fleur d’Or dont Lu Tsou a décrit le secret dans son ouvrage : Le Secret de la Fleur d’Or suivi du Livre de la Conscience et de la Vie (6).

Les Viscères (zang) des Trois Trésors (sanbao) impliqués : Poumon, Reins et Cœur

En physiologie médicale, le Poumon stocke, répartit et abaisse l’Énergie (qi). En physiologie alchimique, il refoule, camoufle, cache. Rappelons-nous qu’avant la naissance, les « deux yeux », le Destin (ming) et la Forme (xing), se font face. À la naissance, ils se séparent. Le Destin (ming) composé de Fantômes (gui) va se cacher en profondeur dans les Reins au Réchauffeur inférieur (xiajiao). La Forme (xing) va se manifester en apparence dans le Cœur au Réchauffeur supérieur (shangjiao). Tant que le Poumon se meut, ces deux Réchauffeurs (jiao) restent constamment séparés. L’un, en haut, manifeste la conscience apparente dans le Cœur. L’autre, en bas, camoufle, refoule la part de la conscience qui n’est jamais révélée. Pourtant, elle tire les ficelles de nos pensées, paroles et actions sans que nous le sachions.

Sans que nous le sachions… dans cette « ignorance fondamentale », expression chère aux civilisations extrême-orientales. Elle n’a rien à voir avec un quelconque diplôme universitaire comme le croient certaines personnes.

Et bien entendu, ce que le Souffle (qi) refoule, il le révèle. Par analogie au mouvement de retrait de l’automne, il est la porte d’entrée vers l’Intérieur (li) du corps. Le Souffle (qi) sert de base d’attention, d’abandon dirions-nous plutôt, dans le travail de connaissance de soi. Complémentairement à la physiologie médicale, en physiologie alchimique, son abaissement dans les Reins, s’accompagne de celui de l’Esprit (shen). Grâce à cette conduction, peut s’accomplir consciemment le début de l’œuvre alchimique dans le Champ de Cinabre inférieur (xiadantian) : la Transformation (hua) de l’Essence (jing) en Énergie (qi) : conséquence du premier acte révélateur du refoulé.

En physiologie médicale, les Reins reçoivent et thésaurisent l’Essence (jing) yin et yang composée d’une part d’inné et d’une part d’acquis. En physiologie alchimique, ils sont le chaudron – ou la marmite - dans lequel boue les ingrédients qui vont être transformés. On comprend que plus la cuisson est longue, plus les différents éléments peuvent se séparer pour être différentiés et visualisés individuellement. Ne perdons pas de vue qu’ici, l’abaissement du Souffle (qi) sous le nombril entraîne avec lui l’Esprit (shen) pour le connecter avec l’Essence (jing). Si, en médecine, cet abaissement est une fonction physiologique ; en alchimie, il a une action psychique – le mot est approximatif - de Transformation (hua) de l’Esprit (shen). Ici, l’Essence (jing) ne fait donc pas que recevoir le Souffle (qi), elle reçoit aussi l’Esprit (shen) d’une manière consciente… ce n’est pas le cas en physiologie.

En physiologie chinoise encore, les Reins régissent la croissance, puisqu’ils engendrent les Os (gu) et la Moelle (sui). Cette croissance est comprise en tant que Forme (xing) visible.

Il s’agit de la croissance intra-utérine contrôlée par le Ciel antérieur (xiantian) ; de la Forme (xing) visible post-natale en lien avec le Ciel postérieur (houtian) ; de l’Esprit (shen) invisible dont témoigne l’expression jingshen [Essence-Esprit].

Les trois registres n’appartiennent pas au même plan. Si les deux premiers s’accordent avec la physiologie, le troisième intéresse le travail de transformation intérieure de l’Alchimie interne (neidan).

Se transformer veut dire quitter ou à défaut réduire l’importance de la dualité dans laquelle nous sommes enfermés. Ce divorce est la seule possibilité qui nous est offerte pour ouvrir les portes de la création. Nous insistons sur ce point car les Reins sont les deux seuls organes doubles de l’organisme. Eux-seuls donc, peuvent pourvoir à ce dépassement de la dualité, celle du yin-yang pour la pensée chinoise. Nous pourrions définir la spiritualité comme le dépassement de la dualité dans l’unité. Elle n’est pas une construction imaginaire, intellectuelle et analytique, comme le mental psychique se complaît à le croire. Ce n’est pas lui qui justifie cette unité, c’est le corps, en ce qu’il ne reproduit plus une répétition incessante de ses manifestations symptomatiques.

En physiologie médicale, le Cœur gouverne toutes les fonctions du corps et de l’Esprit (shen) dont il est la demeure. Il contient le Feu empereur (junhuo) que l’on dit immobile, tandis que les Reins sont la demeure du Feu ministre (xianghuo) qui agit les ordres de l’Empereur (jun). On décrit aussi l’Esprit de Connaissance (shishen) logé dans le Cœur et l’Esprit des Désirs (yushen) séjournant dans les Reins. Chacune de ces quatre catégories entre en relation réciproque et a une fonction définie. En physiologie alchimique, il en va tout autrement. Particulièrement en Méditation (shan), toute l’attention est orientée sur l’unique Feu empereur (junhuo). Sous l’influence de l’Esprit originel (yuanshen), il a le pouvoir d’initier toutes les étapes du travail de Transformation (hua) des autres catégories citées afin de ; d’abord, réduire ; ensuite, annuler leur influence. La première fonction réductrice soulage le poids excessif des pensées et désirs. Elle est indispensable pour restaurer le Souffle (qi) et l’Essence (jing) nécessaires à l’entretient de la santé et la longévité. On y retrouve les deux premières étapes de l’Alchimie interne (neidan). La seconde fonction s’identifie à la troisième étape.

Les Réchauffeurs (jiao) et Champs de Cinabre (dantian)

Les Trois Réchauffeurs (sanjiao) sont placés sur les trois étages du tronc : comparé à un égout d’élimination des déchets, le Réchauffeur inférieur (xiaojiao) est sous-ombilical ; à une macération [digestion], le Réchauffeur moyen (zhongjiao) est sus-ombilical et sous-diaphragmatique ; à une brume, le Réchauffeur supérieur (shangjiao) est thoracique.

Les Trois Champs de Cinabre (sandantian) dessinent les trois étages suivants : le Champ de Cinabre inférieur (xiadantian) est sous le nombril ; le Champ de Cinabre moyen (zhongdantian) au thorax ; le champ de Cinabre supérieur (shangdantian) à la tête. Ils correspondent plutôt aux trois corps séparés par les muscles-portes horizontaux. Notons que le ventre sus-ombilical, là où sont logés la Rate, le Foie, l’Estomac et la Vésicule Biliaire, n’est pas un Champ de Cinabre (dantian). Cependant, fait-il partie du Réchauffeur moyen (zhongjiao) et du Corps physique.

La physiologie médicale nécessite l’intervention d’un tiers, le praticien. Elle est toujours confinée dans la dualité de ses représentations : yin-yang, qixue, jingshen, biaoli, hunpo, etc… Constatons encore que chaque point d’acupuncture est constitué au moins de deux expressions. La Médecine chinoise (zhongyi) ne permet pas de dépasser la dualité des représentations mentales de l’Esprit de Connaissance (shishen). Il entre d’ailleurs, lui-même, en relation duelle avec l’Esprit des Désirs (yushen). L’intervention médicale permet tout au plus d’améliorer la relation que ces deux derniers esprits entretiennent avec le Feu empereur (junhuo) et l’Esprit originel (yuanshen). Ils sont, pour nous, clairement situés au-delà de la dualité dans le Corps d’Esprit de la tête. Mais la médecine ne va pas plus loin. On n’a jamais vu un acte médical chinois réaliser la Transformation (hua) de l’Esprit (shen) en Vacuité (xu). Si tel était le cas, l’Alchimie interne (neidan) ne servirait à rien !

Il est donc cohérent que les trois étages du corps tels que décrits sous la forme des Trois Réchauffeurs (sanjiao) par la physiologie médicale soient plafonnés par la gorge. Rappelons-nous : le périnée comme plancher, la gorge comme plafond.

La physiologie alchimique a clairement pour but le dépassement de toute représentation mentale dans l’au-delà de la dualité, la non-dualité, pour ne pas dire l’unité. Il est par conséquent normal que ses trois étages du corps décrits sous la forme des Trois Champs de Cinabre (sandantian), intéressent l’ensemble du tronc et de la tête. Le dépassement de la dualité des Trois Réchauffeurs (sanjiao) dans le Corps d’Esprit de la tête est permis uniquement par l’Alchimie interne (neidan). Aussi, seule autorise-t-elle la Transformation (hua) de l’Esprit (shen) en Vacuité (xu).

Les Cinq Substances (wuqi) et leurs excès

En physiologie médicale, le Foie contient le Sang (xue) lequel est affaibli par les excès émotionnels ; le Cœur est la demeure de l’Esprit (shen) lequel est affaibli par l’excès de pensée ; la Rate est associée aux Liquides (jinye) lesquels sont affaiblis par les excès alimentaires ; le Poumon stocke l’Énergie (qi) laquelle est affaiblie par le surmenage ; les Reins reçoivent l’Essence (jing) laquelle est affaiblie par les excès sexuels.

Intéressons-nous aux deux premières Substances (qi) : le Sang (xue) pour les Émotions-Sentiments (qingzhi), l’Esprit (shen) pour la Pensée (si). On pourrait les nommer substances immatérielles qui constituent notre activité psychique.

Pour calmer leurs excédents en médecine, un praticien peut intervenir, agir directement avec les aiguilles, les moxas et la pharmacopée pour soigner un patient. Il ne va pas proposer telle ou telle attitude qui aurait pour effet de réduire une activité psychique par la simple recommandation. Par exemple, préconiser à quelqu’un de se calmer pour ne pas être coléreux ne sert à rien ou encore, demander de ne pas penser à un souci pour réduire sa pensée est inutile. Ces conseils sont sans effet devant l’importance d’un excès de Sentiment (qing) qui obère toute résilience viscérale. Le praticien agit donc mais ne conseille pas, puisque l’état énergétique du patient n’est pas compatible avec une prise en charge personnelle de son déséquilibre. Il peut y avoir certes des conseils médicaux, cependant, ils viennent seconder une intervention, non pas se substituer à elle. Le patient a toujours besoin d’un praticien : la dualité est omniprésente. Dans ce panorama, la Transformation (hua) de l’Essence (jing) en Énergie (qi) est réalisable ; celle-ci en Esprit (shen) encore possible. Quant à la Vacuité (xu), elle est exclue.

La physiologie alchimique adhère à la relation différemment. Le guide, l’enseignant, le maître, qu’importe le mot, gardons ce dernier, propose, conseille un ou des exercices que le cheminant va personnellement mettre en œuvre. Le maître ne fait pas le travail à la place du disciple. Celui-là n’intervient pas pour agir dans la pratique de celui-ci. Le disciple seul opère, le maître conseille, corrige, c’est tout. On dit qu’il conduit à la porte mais ne peut l’ouvrir à la place de l’adepte. Au bout d’un certain temps de pratique, le disciple devient autonome : il passe de la dualité à l’unité. Dans cette perspective seule, la Transformation (hua) de l’Esprit (shen) en Vacuité (xu) peut se réaliser.

***** Notes *****

(1) Raul Hawary. Traité pratique d’éveil spirituel. Mennecy: Éditions Édiru; 2001.

(2) Nous nommerons les trois corps en écrivant le terme Corps en majuscule pour le différentier des autres expressions nécessitant sa désignation.

(3) Nous traduirons qi par Énergie ou Souffle selon les besoins démonstratifs bien que les deux termes soient équivalents.

(4) Catherine Despeux (traductrice). Zhao Bichen. Traité d’Alchimie et de Physiologie taoïste (Weisheng Shenglixue mingzhi). Paris: Les Deux Océans; 1979.                                   

(5) Se référer aux opus précédents.

(6) Liou Tse Houa (traducteur). Paris: Librairie de Médicis; 1969.

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